vendredi 4 janvier 2008

NOTES DE MISE EN SCENE

Voici le texte que j’ai écrit et qui accompagnait mes dossiers de présentation du spectacle. Il sonne comme un « Lac des Cygnes » alors que nous commencions tout juste à éclore.



« ENTRE »
Création théâtrale

D’après quatre Nouvelles d’Anna GAVALDA
« Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part. »
Recueil édité par les Editions Le Dilettante.


Adaptation et mise en scène Laurence Cénédèse
Scénographie : Fumika Dubois et Laurence Cénédèse

Photographies : Gregory Chris













Cœur de graines « Look Yang »


Quelle attention prêtons-nous à cet espace, qui existe « ENTRE » deux décisions à prendre ; « ENTRE » deux sentiments internes qui se révèlent et parfois s’affrontent ; « ENTRE » deux reflets de nous-même, qui s’opposent tel un face à face autour d’un épicentre, qui a accidenté notre vie ; « ENTRE » deux regards posés sur nous-même par l’Autre, un premier regard qui s’attache à la vérité de ce que nous sommes et celui qui fantasme sur ce que l’Autre voudrait que l’on soit ?

« ENTRE » présente, à travers une légère adaptation, quatre Nouvelles d’Anna Gavalda, qui explorent ce passage si ténu entre le désir et la peur.

Cet « ENTRE » timide, qui oscille entre un « Between » et un « Go inside », est une invitation que nous vous faisons, pour effleurer l’âme féminine au plus près de sa chair et ainsi entendre ses notes obscures.

Des notes qui surgissent dans un calme glacé ou qui se livrent à travers une exaltante séduction mesurée, des notes qui s’offrent en riant et des notes drues comme une douleur rebelle, car cet « ENTRE » est décidément trop nostalgique à vivre !

« ENTRE » est un dialogue avec la Nature : quatre femmes, quatre tableaux, quatre monologues, quatre saisons.

« Antoine » est la mise à « l’hiver » d’un souvenir douloureux par une femme courageuse et solide, qui veut se reconstruire un avenir à coups de poings.
Elle est seule dans une salle d’entraînement de boxe. Ses gants sèment un rouge colère.
Elle tente de dépasser sa douleur, elle désire ne pas rester victime après le séisme qu’elle vient de vivre.
Tout en jouant le texte, elle se lance dans un combat métaphorique, un entraînement au bout d’elle-même, entre des rires rageurs et l’assourdissante douleur contenue dans une dignité sociale souriante, qui l’empêche de dévoiler sa candeur cassée. Mais sous les morsures froides de sa douleur, perce l’espoir et l’envie de refaire surface.


« Confuse » relate l’état d’incertitude d’une adolescente qui semble perdue devant l’avenir qui se dresse devant elle : de longues études de droit peu séduisantes, une vie de banlieue ordinaire, un job alimentaire ennuyeux, pas de petit ami. Entre la nostalgie des années Collèges et la projection d’une vie d’adulte, nantie d’un corps de femme de plus en plus voluptueux, la jeune chrysalide s’angoisse, avec beaucoup d’humour, à devoir émerger en papillon autonome. Comme un bourgeon de printemps, qui peinerait à éclore, dans un monde trop uniformément solitaire pour une jeune femme pleine de rêves inachevés.


« Catgut » est un texte féroce sur le viol d’une femme qui se venge aussitôt, tout en douceur. Et si elle n’était pas née femme, aurait-elle été violée ? De cette question naît l’idée du désir fantasmé de l’Autre. Se conjuguent alors visuellement plusieurs portraits successifs de cette même femme, qui est « toutes les femmes », à travers des objets symboles : un ensemble féminin choisi et porté par elle quand elle le souhaite, la vitrine d’une prostituée, la chair offerte entre le « V » d’une encolure, la femme réelle. C’est l’histoire d’un désir masculin aride, comme un été sec et sans pluie.


« Petites pratiques germanopratines » est un conte de fée qui finit mal ?...
Une jeune femme belle et sûre d’elle croise un homme dans un quartier bourgeois de Paris. Un jeu de séduction s’opère immédiatement entre eux. L’orgueil de cette femme finira par l’emporter sur une possible relation avec cet homme, qu’elle choisira de mépriser avant la fin d’une soirée prometteuse, avant le début d’un engagement sérieux.
Et si elle se trompait… et qu’à ce petit jeu là, elle est ratée l’homme de sa Vie ? A vouloir courir après son Prince charmeur, l’automne s’installerait presque à son balcon…. Mais les anges veillent.

Une voix off jouera cet homme imaginaire pour chacune d’entre nous.




Fleur Makum Tadaeng















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NOTES DE MISE EN SCENE
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Le titre du spectacle « ENTRE » est une invitation vers le spectateur à venir découvrir ces quatre femmes qui sont « ENTRE » deux états émotionnels : la douleur et l’envie survivante de s’en sortir, le désir féminin et la peur d’avoir mal.

Les personnages sont : une femme qui vient de perdre son enfant et qui raconte son désarroi lors d’un entraînement de boxe ; une jeune fille qui oscille entre la fin de son adolescence et le début de sa vie de femme ; une femme qui vient d’être violée ; une femme très orgueilleuse et peu généreuse, qui s’est élevée socialement, et qui a peur de s’engager dans une relation amoureuse durable.

Ces femmes ne seront ni hystériques, ni complaisantes avec elles-mêmes.

La mise en scène sera simple et axée sur la direction des comédiennes.
Le rire ne sera jamais loin pour donner une distanciation entre les mots/maux et les situations fortes et la pudeur des personnages.

La mise en scène tentera d’embarquer le spectateur vers l’humour de chaque personnage, même si cet humour est parfois acide, voire douloureux. On doit pouvoir rire avec elles, d’elles et donc de nous-mêmes, simples femmes errantes / aimantes, que nous sommes.

Chaque texte, comme un tableau, sera teinté de différents rouges à travers un ou plusieurs accessoires, visualisant ici un rouge combattif, là un rouge nostalgique, plus loin un rouge pingre, un rouge séducteur, etc…

Les comédiennes sont de jeunes professionnelles, inconnues du public.

Je crois, qu’ainsi, le public pourra plus facilement s’identifier aux personnages qu’elles interprèteront, car ces personnages sont un peu de nous toutes, et les textes n’en auront que plus de force à être découverts et entendus.

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DISTRIBUTION
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« Antoine » Cathy Ematchoua

« Confuse » Nathalie Tetrel

« Catgut » Caroline Frossard

« Petite pratiques germanopratines » Isabel de Francesco


Voix off personnages secondaires : Valériane de Villeneuve, Caroline Frossard, Bruno Biezunski, Cyril Mottas.

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ANTOINE / Notes sur la mise en scène :
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Une femme boxe seule pour tenter de dépasser sa douleur, ne pas rester victime de cette douleur.

Tout en jouant le texte, elle se lance dans ce « combat-danse » métaphorique. Un entraînement personnel entre rire et pleurs qui demande beaucoup de souffle pour ce combat chorégraphié.

J’ai pratiqué la boxe française et anglaise.


Ici suivait le texte adapté de la nouvelle I.I.G. De nombreuses coupes et la disparition du premier enfant du personnage de cette nouvelle me permettaient de resserrer l'émotion sur la disparition d'un PREMIER enfant pour une femme.




Totem














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CONFUSE / Notes sur la mise en scène :
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Une jeune fille semble perdue devant l’avenir qui se dresse devant elle. Des longues études peu séduisantes, une vie de banlieue ordinaire, un job alimentaire ennuyeux, pas de petit ami.
Entre nostalgie des années collèges / lycées et projection d’une vie d’adulte, nantie d’un corps de femme de plus en plus voluptueux, la jeune chrysalide s’angoisse à devoir émerger en papillon autonome.

Ici suivait le texte adapté de la nouvelle The Opel Touch. De légères coupes et la disparition de la soeur du personnage me permettaient de concentrer le questionnement intérieur du personnage.








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CATGUT / Notes sur la mise en scène :
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Décor sobre :

- en avant-scène : une petite table en bois de cuisine. Sur la table un petit verre de Calva, une bouteille de Calva, un cendrier (boite à pastilles pour la gorge), une grosse boite d’allumettes, un paquet de cigarettes, une bougie, des gants chirurgicaux, du fil Catgut et une aiguille au bout rouge de sang.

- en arrière-scène : un fil de linge barbelé court en diagonale côté Jardin, avec un mouchoir brodé ancien et délicat. Au centre du mouchoir, une tâche rouge de sang. Un ensemble féminin fleuri. Une cabine. Un haut tabouret, sur lequel, le personnage est assis. Du maïs.

- le son des touches d’un clavier d’une vieille machine à écrire se fera entendre à la fin du texte. Tout d’abord un son très lointain, puis un son qui se rapproche jusqu’à rencontrer le présent du personnage qui raconte son histoire et que quelqu’un reporterait sur une vieille Remington, pendant que l’histoire est racontée.

Le personnage ne bougera pas d’un millimètre. Le seul mouvement qu’il effectuera sera
de quitter la cabine à un moment et de faire face au public. On découvrira alors des traces de lutte sur son visage. La comédienne dira le texte le plus droit possible, sans émotion, avec le plus d’érotisme possible dans la voix, jusqu’à parfois sourire de la situation.


Ici le texte est à l'identique du texte de l'auteur, à l'exception d'une phrase que j'ai souhaité enlever car elle indiquait une particularité physique chez le personnage.














Souvenir d'enfance





Ambiance champêtre














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PETITES PRATIQUES GERMANOPRATINES /Notes sur la mise en scène :
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Une jeune femme belle et sûre d’elle croise un homme dans un quartier bourgeois de Paris. Un jeu de séduction s’opère immédiatement entre eux. L’orgueil de cette femme finira par l’emporter sur une possible relation avec cet homme, qu’elle méprisera finalement.

Et si elle se trompait… et qu’à ce petit jeu elle ait raté l’homme de sa Vie.

Une voix off jouera cet homme imaginaire pour chacune d’entre nous.


Ici suivait le texte légèrement adapté de la nouvelle pour des raisons techniques de mise en scène.




Photo : Isabel de Francesco















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3 commentaires:

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